Facteur Commun

Facteur Commun

Share this post

Facteur Commun
Facteur Commun
JOUR 6. La liste de toi.

JOUR 6. La liste de toi.

Vous avez quelqu'un dans le coeur. Cette personne est une collection de mots. (Plus quelques coulisses de cet atelier).

Avatar de Sheherazade Achour
Sheherazade Achour
janv. 30, 2025
∙ abonné payant

Share this post

Facteur Commun
Facteur Commun
JOUR 6. La liste de toi.
1
Partager

J’ai pas mal tourné avant d’arriver à cet exercice. Il m’émeut. Et je voulais qu’il soit vraiment réussi.

Maintenant que j’ai trouvé le conducteur de cet antépénultième exercice (pas des moindres), un souvenir m’est revenu.

Mais avant cela je voulais féliciter l’implication de mes ami(e)s. J’ai lu de belles choses et même appris deux nouveaux mots dont une région que je ne connaissais pas : la Limagne.

Je voulais vous redire ceci également :

Prenez ce que vous voulez

J’ai créé cet atelier en pensant à être le plus accessible possible. Mais je sais que malgré tout, nous ne fonctionnons pas avec la même mécanique, nous n’avons pas accès de la même manière à un état de créer. Ou même à notre imaginaire.

C’est pour ça que je livre des consignes en tentant de rendre des plus limpides ces chemins.

J’aime bien me glisser dans les souliers des personnages que vous êtes vous-mêmes ! Néanmoins cela n’enlève pas toutes les difficultés. Et d’ailleurs je m’en réjouis c’est une bonne chose que sentir un certain effort pour apporter la singularité de ce que vous produisez.

Donc si vous vous sentez bloqué.e : prenez ce que vous voulez, tirez le fil de ce qui résonne et vous inspire.

Je pense que le souvenir et le monde de l’enfance est un moyen d’accès des plus aisés pour ces raisons. Ce sont des pays où nous avons résidé, dont la carte de séjour ne périme pas. S’appuyez sur du réel et du vécu personnel est, je pense un beau moyen d’y entrer. Un terrain accueillant et familier.

Peut-être que le Bazar de mon enfance ou Cher Jardin vous semble plus facile. Au delà de vous faire écrire, ce qui m’intéresse c’est vous faire cheminer. Que l’on marche un moment ensemble.

De même que si un exercice ne vous inspire pas de prime abord ou que vous n’avez pas eu le temps, sa lecture aura peut-être déclenché chez vous un début de travail. Des pensées et de l’imaginaire en-dessous.

Et peut-être ressortira-t-il au bon moment.

Ce qui nous fait buter est parfois signe de lieu à creuser.

Peu importe si vous avez pu tous les faire ou non, ce premier atelier sur 7 jours a pour but d’ouvrir la marche et d’offrir une diversité de paysages. Les prochains ateliers seront plus courts, concentrés sur un week-end par exemple.

Partager

Je l’ai beaucoup travaillé pendant trois semaines pour livrer ce que j’estime être pertinent tout en restant propice à l’évasion. J’y ai pris beaucoup de plaisir et me suis aussi bien creusée la tête, à des moments où j’étais moi-même bloquée ! Beaucoup de stress aussi pour être prête à temps… Un temps morcelé sans trop savoir “combien” j’en aurais à disposition, avec un petit enfant dans les environs qui donne la cadence.

J’ai ajusté jusqu’au dernier moment. Là tout de suite nous sommes hier soir pour moi :)

J’ai mis de l’imaginaire, du pragmatisme, du cœur et de l’organisation pour que le voyage en vaille le détour… Et qu’il inspire d’une manière ou d’une autre !

Cet objet mérite de continuer et de voyager à son tour. J’espère que vous aimerez en parler et le conseiller, afin que des proches puissent découvrir ce lieu fleurissant qu’est le Jardin d’Hiver de Facteur Commun. J’ai besoin de cet effet boule de neige car vous êtes mes meilleurs témoins et ambassadeurs ! Et je suis encore toute petite.

Je pense réellement que c’est un beau partage à s’offrir à deux. Avoir un binôme, un compagnon de route, pour croiser ses points de vue, s’entendre écrire et échanger ses lunettes à souvenirs.

Offrir un abonnement cadeau

Demain c’est le dernier jour de l’atelier.

Je suis heureuse de vous avoir conduites et conduits jusque là. Un peu triste aussi…

Mais c’est un beau travail qui marque mon début d’année.

Je trouve que la progression de ce voyage en valait la peine même si nous ne sommes que quelques personnes. J’espère que ça aura opéré une habitude chez vous ou au moins une période qui vous laissera un bon souvenir de ce mois de janvier.

Je sais que certains vont avoir le temps de le faire seulement maintenant.

Ne vous sentez pas en retard, écrivez ces cartes ou les textes qui vous viennent quand c’est le bon moment. Le Chat reste ouvert de toute manière et ma hotline aussi !

Aujourd’hui je vous mets sur la liste

Comme je vous disais en introduction, un souvenir m’est revenu après avoir bouclé l’atelier de ce sixième jour.

J’ai vu le film Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, il y’a quelques années. Un très beau film intelligemment construit qui suit sur plusieurs années une jeune femme, Julie.

Un moment m’avait profondément marquée. Je venais de vivre l’une de mes grossesses invisibles, j’étais particulièrement réceptive à certaines idées.

Et une phrase de dialogue m’a prise par surprise :

Alors qu’elle revoit son ex-compagnon et grand amour tombé gravement malade, l’homme lui dit ceci :

“Certaines choses que je sais de toi que tu as oubliées, vont disparaître avec moi…”

Je me suis repassée plus d’une fois cette phrase en tête à l’époque.

J’y ai entendu cette idée que nous étions (dans le sens où nous existons) aussi, par le prisme des autres.

Bien plus que dans l’anecdote. Mais dans l’intimité de notre être, celui perçu par d’autres êtres humains.

Je trouvais ça très beau et d’une évidence universelle. J’en ai pleuré.

Nous sommes visibles par les autres, ils nous côtoient et ces témoins voient parfois en nous ce que nous ne pouvons capter de nous-mêmes.

Habitant nos propres corps nous sommes cachés derrière nos propres yeux !

Même un miroir ne nous renvoie qu’une image. Inversée de surcroit.

Ce qui me fait repenser à l’inspiration de notre exercice du Jour 2 :

Et si la somme des ces témoins constituait notre contreforme ? Celle de l’empreinte que nous laissons.

Et peut-être que cette complémentarité contribue à faire perdurer nos souvenirs dispersés dans l’éther…


JOUR 2. De l’éther à la Terre

JOUR 2. De l’éther à la Terre

Sheherazade Achour
·
Jan 26
Read full story

Voici pour le détour et l’inspiration du jour.

Aujourd’hui nous rendons hommage à toutes ces bribes et particules qui nous rendent vivants. Uniques.

carte postale recto ça va comme tu veux ma chérie ?
Le RECTO de ma carte.

Matériel :

  • Votre compagnon de papier et son acolyte pour écrire

  • Ouvrez de préférence sur une page double

  • et si possible un feutre en plus, voire plus, une boîte à couleurs (j’adore ce mot, souvenir d’enfance aussi même si je ne sais pas de qui il sort exactement).

Exercice

Aujourd’hui nous cherchons à garder la physionomie d’une vraie carte postale. Essayez de rentrer dans un format de carte : c’est-à-dire votre page.

  • Commencez à écrire la carte par le VERSO, c’est-à-dire votre texte. Si vous écrivez sur une double page écrivez à droite.

Ce post est destiné aux abonnés payants.

Déjà abonné payant ? Se connecter
© 2025 Shéhérazade Achour
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture

Partager